Un blog - des Histoires

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Nos étoiles contraires - John Green

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Auteur : John Green
Editeur : Nathan (Editions)
Date de parution : 21/02/2013
Nombres de pages : 331
Prix : 16,90€

 C'est qui ?


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John Green est né en 1977 et vit à Chicago. Son premier roman Qui es-tu Alaska ? a reçu le Michael L. Printz Award, prestigieux prix américain qui récompense, chaque année, un livre à destination des adolescents pour ses qualités littéraires. En 2007, John Green et son frère Hank décident de cesser toute communication écrite et d'utiliser exclusivement des vidéos en ligne (projet Brotherhood 2.0). Ils donnent ainsi naissance à une communauté d'internautes, les Nerdfighters, dont le but est de lutter contre la bêtise ambiante (en levant des fonds pour lutter contre la pauvreté dans les pays en voie de développement par exemple). II est également très présent sur les réseaux sociaux comme Twitter, où il est suivi par plus d'un million d'internautes.

 

C'est l'histoire...


Extrait

      
L'année où j'ai eu dix-sept ans, vers la fin de l'hiver, ma mère a décrété que je faisais une dépression. Tout ça parce que je ne sortais quasiment pas de la maison, que je traînais au lit à longueur de journée, que je relisais le même livre en boucle, que je sautais des repas et que je passais le plus clair de mon immense temps libre à penser à la mort.  Quoi qu'on lise sur le cancer (brochures, sites Internet ou autres), on trouvera toujours la dépression parmi les effets secondaires. Pourtant, la dépression n'est pas un effet secondaire du cancer. C'est mourir qui provoque la dépression (et le cancer, et à peu près tout, d'ailleurs). Mais ma mère, persuadée que je devais être soignée, a pris rendez-vous chez mon médecin, le docteur Jim, qui a confirmé que je nageais en pleine dépression, une dépression tétanisante et tout ce qu'il y a de plus clinique. C
 
Conclusion, il fallait modifier mon traitement et je devais m'inscrire à un groupe de soutien hebdomadaire.   Le groupe était formé d'une brochette de guignols plus ou moins mal en point dont la composition changeait régulièrement. Pourquoi changeait-elle ? Un effet secondaire de la mort.   Inutile de préciser que ces séances étaient déprimantes au possible. Elles avaient lieu tous les mercredis dans la crypte en forme de croix d'une église épiscopale aux murs de pierre. On s'asseyait en cercle au centre de la croix, là où les deux morceaux de bois auraient dû se croiser : pile où le coeur de jésus aurait dû se trouver.   Je le savais parce que patrick, l'animateur, qui était aussi la seule personne du groupe à avoir plus de dix-huit ans, nous bassinait à chaque réunion avec le sacré coeur de jésus, au centre duquel nous, jeunes survivants du cancer, étions littéralement réunis.  
 
Voilà comment ça se passait au coeur du coeur de dieu : groupe de six, sept ou dix nous arrivions à pied ou en chaise roulante, piochions dans un malheureux assortiment de biscuits et nous nous servions un verre de limonade, avant de prendre place dans le cercle de la vérité et d'écouter patrick leur débiter pour la millième fois le récit de sa misérable petite vie. il avait eu un cancer des testicules et aurait dû en mourir, sauf que patrick n'était pas mort. il était même un adulte bien vivant, qui se tenait devant nous dans la crypte d'une église de la 137e ville d'Amérique la plus agréable à vivre, divorcé, accro aux jeux vidéo, seul, vivotant du maigre revenu que lui rapportait l'exploitation de son passé de super cancéreux, futur détenteur d'un master ne risquant pas d'améliorer ses perspectives de carrière, et qui attendait, comme nous tous, que l'épée de Damoclès lui procure le soulagement auquel il avait échappé des années plus tôt quand le cancer lui avait ravi les couilles, mais avait épargné ce que seule une âme charitable qualifierait de vie.   "ET TOI AUSSI, TU PEUX AVOIR CETTE CHANCE !" sous-entendait le discours de patrick.

 

 

Mon avis...


Hymne à la vie ?

 

Mon avis sur ce livre est assez mitigé. Ce roman est a la fois émouvant, bouleversant et criant de vérité !  Ce n'est pas un livre "pour ado", c'est un roman intergénérationnel que tout le monde peut lire et surtout apprécier. L'auteur a une plume formidable qui sait nous atteindre avec des mots simples mais si forts. La maladie, la mort, qui sont des sujets sensibles, sont à certains passages tournées en dérision. (Izaak qui perd la vue par exemple).

A contrario, l'histoire était selon moi beaucoup trop centrée sur la maladie ! ça en devenait limite déprimant. Certes, la vie n'est pas toute belle, toute rose, mais enfin...

 

En bref...


Roman magique même si je n'ai bizarrement pas versé ma petite larme ! Ce livre a été tant de fois chroniqué que je ne sais quoi dire de plus.

 

 

Ci dessous, je vous joins la bande annonce du film pour les retardatairesalariés (que j'ai d'ailleurs préféré au livre) :

 

 

  •  NOTE : 15/20

 

 

 

 

 

 

 

 


25/07/2015
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L'homme des morts (Tome 1) - V.M Zito

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"Faire naître la peur, encourager la méfiance et la paranoïa. Les citoyens effrayés préfèrent toujours la sécurité à la liberté."

 

 Auteur : V.M. Zito
Editeur : Orbit (édition)
 Date de parution : 27 mars 2013
Nombre de pages : 376
Prix : 20,90€

 C'est qui ?


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V. M. Zito vit aux États-Unis dans le Connecticut avec sa femme et sa fille. Quand il n'écrit pas, il consacre sa semaine à sa profession de Directeur de la Création dans une agence de Nouvelle-Angleterre et ses week-ends à la course à pied.
L'Homme des morts est son premier roman.

 

C'est l'histoire...


L’infection zombie a séparé les États-Unis en deux. L’Est, la Zone Libre, est complètement bouclé : personne n’y entre, personne n’en sort. L’Ouest, la Zone Occupée, a été abandonné aux morts. 
Henry Marco est pourtant resté dans le Nevada. Mercenaire au service des familles de l’Est, il traque et tue les zombies qu’on lui désigne, permettant aux proches de faire leur deuil. Maintenant le Ministère de l’Intérieur a besoin de lui pour une mission délicate : retourner en Californie, où tout a commencé. Retrouver un homme. Rapporter un secret.
 Mais dans l’Ouest ravagé de l’Amérique, tout est possible. Surtout le pire.

 

Mon avis...


Décidément, j'adore les histoires de zombies ! Et si vous êtes comme moi, je vous recommande vivement la lecture de L'Homme des Morts !

Ce roman est addictif, rempli de suspens et de frissons, mais également très humain. Certains passages sont bouleversants. A l'inverse de ce que l'on peut penser, ce n'est pas qu'une histoire de "zombies-tueurs" ! Nos sentiments s'entremêlent : peur, intrigue, frissons, suspens, tristesse... et j'en passe !

J'ai particulièrement aimé la relation entre Wu et Marco. Je me suis attachée aux deux protagonistes qui sont pourtant si différents.

 

En bref...


 J’ai beaucoup aimé cette lecture. L’auteur nous décrit très bien ce monde dévasté, que ce soit les paysages ou les zombies, on se croirait dans un film. On vit l’histoire au côté d’Henry Marco, on ressent ce qu'il ressent. Une tension est présente tout au long de la lecture. Je conseille ce livre, non seulement aux fans de zombies ou autres horreurs, mais à toutes personnes souhaitant découvrir d'autres sortes de lectures (je précise qu'il vaut mieux aimer les lectures gores, sinon n'y pensez même pas haha).

L'histoire se termine sur quelques interrogations, j'imagine donc qu'il y aura un second tome. Il me tarde de lire la suite de cette aventure !

 

  • NOTE : 18,5/20

24/07/2015
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Les pages de notre amour - Nicholas Sparks

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Auteur : Nicholas Sparks
Editeur : Pocket
Date de parution : 06/07/2004
Nombres de pages : 212
Prix : 6,20€

 

C'est qui ?


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Né en 1965 dans le Nebraska, Nicholas Sparks a été représentant en produits pharmaceutiques, avant de s'imposer comme l'un des plus grands écrivains romantiques avec Les pages de notre amour (Robert Laffont, 1997) ou encore Une bouteille à la mer (Robert Laffont, 1999), adapté au cinéma en 1998 avec Paul Newman et Kevin Costner. Plus récemment, il a publié chez Robert Laffont Comme avant (2005), La raison du cœur (2007) ainsi que son best-seller, Premier regard (2008). Un choix a paru chez Michel Laffont en 2009. Son dernier roman, La dernière chanson (2010), publié chez le même éditeur, a été adapté au cinéma en 2010 avec Miley Cyrus. Nicholas Sparks vit aujourd'hui avec sa femme et ses cinq enfants en Caroline du Nord.

 

C'est l'histoire...


" Je suis un homme ordinaire, et j'ai mené une vie ordinaire. Aucun monument ne sera élevé à ma mémoire, et mon nom sera vite oublié. Mais j'ai aimé de tout mon cœur, de toute mon âme. "

Telles sont les paroles de Noah. Allie et lui se sont connus alors qu'ils n'avaient que quatorze ans et depuis l'amour n'a jamais cessé de les unir. Cinquante ans ont passé. A présent, Noah veille sur Allie atteinte de la maladie d'Alzheimer. Lorsqu'elle a ressentie les premiers symptômes, elle lui fait une demande particulière : évoquer et revivre leur propre histoire..."

 

Mon avis..


.

Le sujet que l'auteur a choisi d'aborder est délicat. En effet, en me lançant dans cette lecture, je savais que ça allait être dur moralement. Mais j'étais tellement impatiente de découvrir ce roman et je ne suis vraiment pas déçue ! L'amour de Noah et Allie est bouleversant, unique, précieux et surtout sincère. Certains passages m'ont émus aux larmes.

Seulement, je trouve que l'auteur traine en longueur sur l'histoire et la jeunesse des deux protagonistes. Cette partie dure 155 pages, et sur 212 c'est comment dire, "légèrement" long... J'aurai aimé lire plus de pages sur la maladie d'Allie qui, selon moi, est la locomotive même du récit.

Mise à part ça, ce roman m'a vraiment touché et marqué. Rien qu'en y repensant j'en ai des frissons !!

 

En bref...


Je le conseillerai à n'importe qui, vraiment. L'auteur est très bon pour émouvoir et marquez les esprits. Rien que l'image des deux personnes âgées, se tenant la main, sur la couverture ainsi que le résumé de  la 4ème de couverture ont suffit à me procurer des émotions.  Nicholas Sparks aborde la vieillesse et la maladie sans tabous. Ma grand-mère ayant perdu mon grand-père de maladie il y a des années de cela, j'ai pu essayer de me mettre à la place de Noah et Allie et j'ai compris...

 

  • NOTE : 18/20

 

 


24/07/2015
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Le juge - Christophe Lambert

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Auteur : Christophe Lambert
Editeur : Plon
Date de parution : 25/05/2015
Nombres de pages : 281
Prix : 17,50€

C’est qui ?


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 Christophe Guy Denis Lambert est né le  29 mars 1957 à Great Neck dans l'état de New-York aux Etats-Unis. Il passe sa jeunesse en Suisse où son père est diplomate à l'ONU. Après seulement une année au Conservatoire de Paris, on le découvre parmi des centaines de candidats sous les traits de Tarzan dans Greystoke, la légende de Tarzan (1984) qui lui vaut immédiatement une reconnaissance internationale. Tournant aussi bien en France qu'à Hollywood, il jouera dans de grands succès comme Highlander ( 1986) et bien d’autres.

En dehors du cinéma, il est le cofondateur du site internet d'échange et de dons en ligne Wigiwig et est aussi engagé pour la protection de l'environnement. Il s'essaie également à l'écriture et publie le roman  La fille porte-bonheur chez Plon le 24 février 2011. En 2013, il sort son deuxième roman : Le juge.

 

C'est l'histoire...




Il traque les criminels et combat l'injustice. Dans un monde gangrené par la délinquance, Keller a une mission : la voie du Juste. Jadis, il a perdu sa femme et sa fille dans un odieux cauchemar. Il a cru mourir. Il s'est réinvente, et a survécu. Dans les rues de Paris, dans les banlieues sans loi, il combat : qu'il s'agisse des agresseurs du métro, des maffieux russes ou de Mbossi, le King des bas-fonds de Montfermeil, Keller ne recule pas. La police et le commissaire Merigneux le pistent toute en éprouvant de la fascination, Bouhassa le manipulateur politique cherche à l'utiliser, et la presse en fait ses choux gras, mais Keller reste dans l'ombre. Expert en armes, spécialiste du corps a corps, anime par son intime conviction, Keller ne cherche pas la vengeance.

 Il cherche la Justice.

 Il est le Juge.

 Quand la racaille des zones de non-droit se lance dans une attaque de grande envergure et    menace de bloquer Paris, le Juge intervient.

 Et les salauds, alors, vont en enfer.

 Mais face à ses démons, le Juge retrouvera-t-il une certaine humanité devant le désarroi d'une  petite-fille ?

 

 

Mon avis...


 J’ai fini ce livre (bien qu’assez court) en seulement deux jours. Dès le début, l’histoire est très prenante. Les scènes de règlements de compte sont décrites avec beaucoup de détails. Il y a de l'humour et de la violence. Christophe Lambert assure dans le registre "dézingue." Il n'épargne pas les détails bien gratinés.

Ce livre va être porté à l'écran, paraît-il (noté sur la couverture). Pas vraiment de la littérature « féminine ». Mais on peut aussi aimer autre chose que les histoires à l’eau de rose, la preuve !

D’autre part, je n’ai eu aucun problème de reliure pour l'exemplaire que j'ai reçu. Je lis sur différents sites que certains autres acheteurs ont eus quelques déboires avec les pages qui se décollent.

 

 

En bref...


Malgré certains passages assez voir très « gore », l’auteur a su nous transporté du début à la fin de l’histoire. J’ai aimé ce roman et je le conseillerai à n’importe qui. Âmes sensibles s’abstenir quand même…

 

  • NOTE : 14/20

24/07/2015
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Un goût de cannelle et d'espoir - Sarah McCoy

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  Auteur : Sarah McCoy 
Editeur :  Les Escales (Editions) 
Date de parution : 17/04/2014
Nombres de pages : 425
Prix : 21,90€

                    

« Aujourd’hui, il avait enfin pu voir que le monde ne se limitait pas au leurre de son reflet parfait. Aujourd’hui, il était le témoin privilégié de la fin de sa propre enfance. »

 

 

C’est qui ?


 

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Fille de militaire,  Sarah McCoy a déménagé toute son enfance au gré des affectations de son père. Elle a ainsi vécu en Allemagne, où elle a souvent séjourné depuis. Résident actuellement à El Paso, au Texas, elle y donne des cours d'écriture à l'université tout en se consacrant à la rédaction de ses romans. Un goût de cannelle et d'espoir est son premier ouvrage publié en France.

 

 

C'est l'histoire...




Une boulangerie allemande prise dans les tourments de l’histoire, une famille déchirée par les horreurs de la guerre, l’innocence confrontée à un choix terrible… Bouleversant d’émotion, un roman porteur d’une magnifique leçon de vie et de tolérance. Garmisch, 1944. Elsie Schmidt, seize ans, traverse la guerre à l’abri dans la boulangerie de ses parents et sous la protection d’un officier nazi qui la courtise. Mais, quand un petit garçon juif frappe à sa porte, la suppliant de le cacher, la jeune fille doit choisir son camp… Soixante ans plus tard, au Texas, près de la frontière mexicaine, la journaliste Reba Adams réalise un reportage sur la boulangerie tenue par Elsie. Peu à peu, elle comprend que la vieille dame a beaucoup plus à révéler qu’elle ne veut bien le dire.

Comment la jeune Allemande est-elle arrivée au Texas ? Quels drames elle et les siens ont-ils traversés ? Qui a pu être sauvé ?

 

 

Mon avis...


 A chaque chapitre, Sarah McCoy nous transporte d'un "univers" à l'autre. Avant la lecture d'Un gout de cannelle et d'espoir, j'avais quelques aprioris. En effet, je craignais que l'histoire soit seulement centré sur la seconde guerre mondiale mais absolument pas. Le roman nous décrit la vie de plusieurs personnages, à différentes époques, tous ayant cependant un lien avec le personnage principal du roman : Elsie. Cette façon de raconter l’histoire m’a particulièrement plu. Découvrir Elsie et sa famille au cours de l'hiver 1944 nous permet d’entrer dans la vie des Allemands et de voir les privations dont ils sont victimes.

 

L'auteur nous fait passer un beau message d'espoir et nous encourage à nous battre pour nos convictions et notre liberté. Passionnante, émouvante, l'histoire d'Elsie rappelle que les Allemands ne sont pas forcément tous des tortionnaires ni ces monstres auxquels on les a si souvent assimilés. L'ouvrage de Sarah McCoy a bien un somptueux parfum de cannelle, mais il garde aussi un goût de sang et de gouttes salées d'une époque qu'il ne faut pas oublier... Un roman émouvant et instructif pour garder le souvenir des horreurs de la seconde guerre mondiale et de cette stupide idéologie nazie. Le fait de connaitre la vie des allemands à cette époque m'a particulièrement intéressé tout comme le fait de retrouver notre chère Elsie près de 60 ans plus tard. Ce roman nous a également fait découvrir les traditions et spécialités culinaires allemandes.

 

A contrario, la vie de Reba et de ses proches m’a moins transporté… je trouvais certains passages longs, voir ennuyeux. Ils ne sont pas nécessaires au roman, qui pourrait largement sans passer. Le fait que Reba évolue au contact d’Elsie et ses siens est tout de même positif.

 

 

En bref... 


 

Sarah McCoy a su largement répondre à nos attentes et nos craintes. C’est un roman que j'ai particulièrement apprécié. J’ai pu découvrir la vie de privation des allemands pendant l'hiver 1944 même si les longueurs avec Reba m'ont quelques fois ennuyé.

 

  • NOTE : 16/20

 

 


24/07/2015
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